Découvrir les Montagnes du Giffre à vélo
Passionné de cyclisme ou pratiquant occasionnel, vous êtes au bon endroit pour programmer vos sorties !
Sur route ou sur chemins, les nombreux itinéraires sauront combler vos envies d’aventure sur deux roues. Que vous cherchiez une balade paisible en famille ou une échappée sportive, c’est l’endroit idéal pour vivre des moments intenses à vélo.
Boucle VTT : Chalet du Trot


Description
Itinéraire sous la montagne emblématique de Samoëns, surplombant le village.
A découvrir : Chalet du Trot
- Du 01/05/2026 au 01/10/2026
Informations complémentaires
Mis à jour par
Office de Tourisme de Samoëns – 15/10/2025
www.samoens.com
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Environnements
En montagne
Période d'ouverture
Du 01/05 au 01/10 tous les jours.
Sous réserve de conditions d’enneigement et météorologiques favorables.
Contact
Téléphone : 04 50 34 40 28
Email : infos@samoens.com
Nature du terrain
Cailloux
Terre
Références Topo guides et cartographiques
Références cartographiques :
Il n’existe pas de carte spécifique. Les itinéraires et les tracès GPX téléchargeables sont disponibles sur le site destination.
Animaux
Oui.
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Informations techniques

Plan IGN

Photos aériennes / IGN

Carte des pentes (plan IGN)

Carte 1950 / IGN

Carte de l'état-major (1820-1866)

Open Street Map
Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours

Hameau des Vallons
Se promener dans le hameau des Vallons, c’est découvrir une société qui s’est structurée autour d’une fruitière où se travaillait le lait récolté chaque jour, l’hiver dans les fermes, l’été dans la montagne du Criou.
Au début du XIX° siècle, un voyageur fut charmé par la beauté des femmes de Vallon. Il avait quitté le bourg de Samoëns et emprunté la route menant à Sixt. Aujourd’hui, pour s’y rendre, il faut quitter la route principale et filer vers le pied du Criou. Là commence la découverte d’un ensemble si particulier qu’il fut déterminant dans l’attribution du label Pays d’art et d’histoire attribué à la commune. Certes, découvrir son originalité demande de céder à la curiosité et de flâner le long des fermes de Vallon d’en haut et de Vallon d’en bas. Bien que les constructions modernes commencent à grignoter un espace voué dès l’origine à l’agriculture, l’habitat a gardé la marque de l’exploitation intensive d’un milieu rude.
Pour faire face à la nature souvent hostile, les grosses fermes se sont regroupées, s’épaulant les unes les autres, renforçant le sentiment de sécurité de leurs propriétaires. Pour rassembler les habitants, il y a aussi les bassins où l’on vient se rafraîchir, où le troupeau s’arrêtait jadis pour boire, l’un alimenté par une source sortant d’un tronc d’arbre, l’autre fier de sa colonne savamment décorée par un sculpteur du village, François Mugnier. La vie de Vallon a un autre centre, la chapelle du XVII° siècle au clocheton à section octogonale, coiffé d’une coupole aux courbes outrepassées.
L’influence baroque y est présente. Dédiée aux Saints Apôtres Jacques, Philippe et Joseph, elle a été édifiée en 1636 pour faire cesser l’épidémie de peste. Qui dit montagne pense neige et avalanche : en 1831, une coulée a dévalé la pente du Criou et a apporté la neige à hauteur du clocher de la chapelle, y restant jusqu’au 15 août. Et si les saints l’avaient attiré sur eux afin de protéger le village ? En 1999, l’avalanche est tombée s’arrêtant près du bâtiment. Pourtant, là ne réside pas le principal danger. Les risques liés au feu et à l’eau ont menacé régulièrement les habitants. Village sous administration Septimontaine ou communauté indépendante de 1738 à 1811, Vallon s’est efforcé de réglementer la vie de chacun dans un cadre contraignant mais nécessaire afin d’échapper aux fléaux.
L’imbrication des fermes et de leurs dépendances, les vastes volumes habillés d’épicéa, expliquent comment un incendie s’étend rapidement et devient désastre. Le beau mantelage aux teintes grises ou mordorées s’enflamme facilement car les fermes abritent d’importantes réserves de foin. L’inondation, autre danger, revenait régulièrement et nécessitait des corvées de surveillance jusqu’à ce que l’endiguement du Giffre et du Clévieux atténue les risques. La vie quotidienne se déroule entre les entrées abritées, réchauffées par le soleil levant, les jardins de légumes devant la maison et les vergers voisins. Du rucher au grenier, de la grange à la maison, vont et viennent leurs hôtes, qui s’attachent à entretenir fermes et dépendances, si proches les unes des autres, si semblables dans leurs matériaux et leur agencement qu’on pourrait les croire semblables. Aucune monotonie dans l’architecture ! Se promener dans le hameau, c’est regarder la variété des galeries, aux barreaux rectangulaires ou aux balustrades découpées, c’est remarquer l’alternance de la pierre et du bois, et celle des ouvertures d’aérations dans les fenils qui surmontent les habitations. Deux virgules accolées dessinent des cornes de taureau, des cœurs, des flammes, quatre forment un svatiska curviligne. Ailleurs se déclinent les symboles des jeux de carte. En s’approchant davantage des portes d’entrée, les colonnes, les linteaux sculptés révèlent le goût des habitants, qui, derrière une apparente austérité, recherchent une esthétique simple et discrète marquée par la tradition.
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