Découvrir les Montagnes du Giffre à vélo
Passionné de cyclisme ou pratiquant occasionnel, vous êtes au bon endroit pour programmer vos sorties !
Sur route ou sur chemins, les nombreux itinéraires sauront combler vos envies d’aventure sur deux roues. Que vous cherchiez une balade paisible en famille ou une échappée sportive, c’est l’endroit idéal pour vivre des moments intenses à vélo.
Les Chapelles de Samoëns – VTT
Description
Partez à la découverte des chapelles de Samoëns. Les clochers à bulbe, d’influence baroque, surgissent au détour des chemins et rappellent aux promeneurs d’aujourd’hui le travail des artisans d’antan.
Depuis l’Office de Tourisme de Samoëns découvrez les hameaux de l’Etellay, Vercland, Les Vallons, Chantemerle, Mathonex et le Bérouze.
- Du 01/05/2026 au 01/10/2026
Informations complémentaires
Période d'ouverture
Du 01/05 au 01/10.
Sous réserve de conditions d’enneigement et météorologiques favorables.
Mis à jour par
Office de Tourisme de Samoëns – 15/10/2025
www.samoens.com
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Contact
Téléphone : 04 50 34 40 28
Email : infos@samoens.com
Nature du terrain
Cailloux
Terre
Revêtement dur (goudron, ciment, plancher)
Références Topo guides et cartographiques
Références cartographiques :
Il n’existe pas de carte spécifique. Les itinéraires et les tracès GPX téléchargeables sont disponibles sur le site destination.
Compléments de localisation
En voiture ou vélo si vous arrivez de Taninges – Verchaix, après avoir passer le porche de Samoëns, suivez les indications de Sixt-Fer-à-Cheval. Il est à environ 800 mètres de l’office de tourisme.
Si vous arrivez de Morillon, au rond-point empruntez l’avenue et il sera sur votre gauche (il faut faire le tour de l’office de tourisme).
Environ 40 places de parking gratuites.
Pour le stationnement handi, les places sont juste en face de ce parking ; 2 places en face de l’office de tourisme et 1 place vers l’école de ski – bureau des guides.
En transport en commun : l’arrêt de bus se situe de l’autre côté de l’office de tourisme. Navettes estivales et hivernales régulières et ligne régulière hors saison.
Toilette à proximité (sous le bureau des guides – ESF)
Animaux
Oui.
Exporter et partager
Informations techniques
Plan IGN
Photos aériennes / IGN
Carte des pentes (plan IGN)
Carte 1950 / IGN
Carte de l'état-major (1820-1866)
Open Street Map
Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours
Parking du Grand Massif Express
Parking de 800 places du Grand Massif Express, télécabine de 8 places, qui donne accès au domaine de ski alpin du Grand Massif et du domaine de VTT.
Ouverture de la Chapelle de Chantemerle
La chapelle du Chantemerle à Samoëns a été édifiée en 1684. Elle est placée sous la protection de Saint-François de Sales. Ce saint populaire en Savoie est souvent invoqué comme thaumaturge polyvalent.
Aujourd’hui, Saint-François de Sales est le patron des journalistes et, par extension, des écrivains.
Surmontée par un magnifique clocher à bulbe, la chapelle du hameau est un témoignage architectural de l’art des tailleurs de pierres. Les paroissiens y venaient en procession, en priant et en chantant pour que le temps soit favorable et les récoltes abondantes. Ce centre de la vie religieuse et sociale a traversé les siècles.
À l’image de la Chapelle De Vallon, celle de Chantemerle eu un rôle de protection des villageois. Villageois appelés les « Bochars de la Lanche ». Blottie près des maisons du hameau qui lui a donné son nom, cette chapelle était encore au XIXe siècle un but de procession pour sauver les récoltes lors de grandes sécheresses ou de pluies persistantes. La chapelle a été magnifiquement restaurée, en 2007, avec le concours de l’association « Les amis des chapelles ».
Vous souhaitez visiter le hameau de Chantemerle, ses environs et sa chapelle ? Des circuits partiels bien balisés (fléchage jaune) par le Syndicat Intercommunal de la Vallée du Haut-Giffre et le Conseil Général de Haute-Savoie (Qualité Environnement) existent. Des visites guidées, organisées par les Guides du Patrimoine Savoie Mont Blanc en été et hiver permettent également d’entrer dans les chapelles, mais aussi découvrir leur histoire et celle de ces typiques hameaux savoyards.
Ouverture de la Chapelle de l'Etelley
La chapelle de l’Etelley à Samoëns a été construite en 1818. Elle doit son nom à une ancienne famille noble du lieu « de Lestelley » et son vocable à celui d’une confrérie du Saint-Esprit.
Cet édifice religieux a été constitué le 24 août 1457 par les habitants de l’Etelley et du Vernay. Ces derniers étaient propriétaire du terrain où elle a été construite en 1818. La confrérie à laquelle elle est dédiée fut fondée au XIIe siècle par Guy de Montpellier. Il s’agit de l’une des plus anciennes institutions de charité. Aujourd’hui disparue, elle reste encore active en Pologne, en Espagne et au Burundi. Son but originel était de réunir toutes les personnes souhaitant aider les pauvres, les malades et les orphelins. Aussi, la chapelle de l’Etelley, atteste d’un long passé de bienfaits et de malheurs.
Le torrent du Verney étant fréquemment en crue, la chapelle devait donc permettre aux villageois « …D’y faire leurs prières en public, surtout dans les moments où ils auraient à craindre le débordement du torrent… ». D’ailleurs, en janvier 2018, année du bicentenaire de la chapelle, le hameau de l’Etelley fut évacué en raison d’un torrent du Verney en crue, lors de la tempête Eleanor. Cette chapelle est l’une des neuf chapelles, réparties dans chacun des hameaux de Samoëns. Des visites sont organisées et des circuits de randonnées permettent de découvrir la richesse de ces monuments historiques et les hameaux du bourg.
Ouverture de la Chapelle de Mathonex
C’est l’une des neuf chapelles de la commune de Samoëns à découvrir. Fondée au XVIIe siècle, elle surplombe le hameau de Mathonex, un hameau traditionnel des Alpes.
Cette chapelle est située au hameau de Mathonex, sur les hauteurs de Samoëns, qu’elle surplombe. C’est l’un des neuf hameaux de la commune. Il regroupe également d’anciennes fermes. La chapelle de Mathonex a été fondée en 1656. Elle est consacrée à Saint-Jean l’Évangéliste. Détruite à la fin du XIXe siècle par un éboulement, elle a été reconstruite en 1901 sur un mamelon qui domine la vallée du Giffre, un peu à l’écart du village. Vous pouvez observer au sommet de son clocher un coq. Symbole religieux et emblème national, il permet de déterminer d’où vient le vent et de prévoir d’éventuelles pluies.
Si vous parcourez les contrebas de la chapelle, sur le bord du chemin, vous y verrez l’oratoire de Mathonex datant de 1747. Il se trouve dans le mur d’enceinte de la chapelle. La magnifique vierge qui l’ornait a malheureusement été volée, il y a quelques années. Pour découvrir ce hameau de la Vallée du Giffre, il existe un circuit de découverte. Il permet de parcourir le territoire septimontain, d’y observer les nombreux oratoires et édifices culturels qui jalonnent le paysage des hameaux de Samoëns.
Ouverture de la Chapelle de Vallon
Cette chapelle fut bâtie en 1636 à l’initiative de Joseph de Gex, baron de Saint-Christophe, seigneur de Vallon et des communiers du village.
Il s’agit de l’une des plus anciennes présente dans la commune de Samoëns, en Haute-Savoie, non remaniée en raison de destructions. D’influence baroque, elle est l’une des neuf chapelles présente dans chacun des neuf hameaux de Samoëns. L’édifice du hameau Des Vallons est fondé le 24 août 1636 et est dédié à Saint Jacques, Saint-Philibert et Saint-Joseph. Cela en remerciement de leur protection lors d’une épidémie de peste en 1630 : « …Désirant accomplir et effectuer la dévotion par eulx prinse au mois de décembre de l’année 1630 auquel temps, il pleut à la miséricorde divine visiter une partie du peuple du présent lieu et mandement de Samoëns du fléau de peste et contagion… »
Et si les saints avaient attiré sur eux une coulée de boue afin de protéger le village ? En 1831, un événement marque en effet l’histoire de l’édifice : une coulée dévale la pente du Criou. Elle y apporte la neige à hauteur du clocher de la chapelle, y restant jusqu’au 15 août de la même année. Autre témoignage historique : le tableau placé au-dessus de l’autel de la chapelle. Il s’agit d’une œuvre de Joseph Rabiato, peinte en 1765. Cette peinture, du portraitiste attitré de la bourgeoisie du Valais central, représente les saints votifs de la chapelle, placée sous le vocable des Saints Jacques, Philippe et Joseph. Elle a été récemment retirée de l’autel pour bénéficier d’une restauration bien méritée.
Découvrir le hameau et sa chapelle, ainsi que les huit autres et la multitude de richesses qu’ils recèlent est possible. Il existe plusieurs circuits partiels bien balisés permettant de découvrir ces trésors de la Vallée du Haut-Giffre. Des visites guidées sont également organisées en hiver comme en été, l’occasion d’admirer par exemple le jardin botanique La Jaÿsinia ou encore les autres chapelles des hameaux de Samoëns.
Ouverture de la Chapelle de Vercland
Cette chapelle des Alpes a été édifiée au XVIIe siècle par un particulier. Elle fut source de conflits entre habitants du village et chanoines.
La chapelle du hameau de Vercland à Samoëns a été fondée en 1626 sur un terrain communal, par un particulier, Pierre Vaisy : « tant pour lui que son fils Claude et ses descendants… ». Elle est dédiée à la Conception de Notre-Dame et à Saint-Symphorien. Le hameau de Vercland, creuset historique des tailleurs de pierres de Haute-Savoie et aussi le berceau des premières remontées mécaniques. Ce hameau a connu une histoire mouvementée, sa chapelle également. En effet, l’édifice religieux a été source de conflits et de procès entre les habitants du village et les chanoines de la collégiale à Samoëns.
Le coût de la fondation de la chapelle (10 000 livres tournois) est important et exige du recteur desservant, l’obligation de résider sur place et d’enseigner à la jeunesse. Autrefois en forme d’oratoire limité au chœur actuel, cette chapelle a été agrandie en 1721. Au début du siècle, encore, elle était le but d’une procession au mois d’août où l’on donnait du blé, elle se déroulait dans les jours précédant l’Ascension. Aujourd’hui, cette chapelle sert aussi au culte réformé. Culte qui n’a pas de temple dans la vallée du Haut-Giffre.
L’association « Les amis des chapelles », association loi 1901, mène diverses activités pour rassembler des fonds. Cela afin d’aider la collectivité à entretenir et rénover ces édifices appartenant au patrimoine historique, culturel et religieux de Haute-Savoie. Ils organisent également des visites du monument en hiver et été. Pour découvrir le hameau savoyard, sa chapelle et ses environs, ainsi que les autres hameaux de la commune de Samoëns, des circuits partiels balisés (fléchage jaune) ont été réalisés.
Ouverture de la Chapelle de Vigny
La chapelle Saint-Théodule dans le hameau de Vigny à Samoëns a été construite par les communiers du village en 1675.
L’édifice religieux a été réalisé avec les ruines d’une chapelle ancienne bâtie en 1499, non loin de là, au Crest de Gimbel, près de la Combe. La chapelle de Vigny fut dédiée à Notre Dame et Saint-Théodule. De nombreuses églises et chapelles sont consacrées à Saint-Théodule. Cela non seulement en Savoie (à Vigny, Abondance, Thyez, etc.), mais aussi en Suisse (à Sion, Orsières, Gruyères, Grimentz, île d’Ogoz, etc.) ou encore dans le massif du Jura français. Saint-Théodule est un saint populaire en Valais, évoqué pour se protéger de la foudre et de la tempête.
D’après la tradition, la cloche de la chapelle de Vigny aurait été enfouie lors de la Révolution. Malheureusement, l’emplacement de la cache n’ayant pas été retrouvé, il a fallu doter l’édifice d’une cloche neuve. A voir sur la façade du bâtiment, un bénitier et une sculpture représentant les instruments de la Passion. A droite, au-dessus du bénitier, sculpté en méplat par un Dunoyer, les instruments de la passion du Christ. Le clocher est quant à lui couvert d’ardoises.
Aujourd’hui, il est possible de visiter la chapelle. Elle fait partie des neuf chapelles des hameaux de Samoëns. Ces monuments religieux bénéficient du travail des « Amis des chapelles ». Cette association loi 1901, mène diverses activités pour rassembler des fonds afin d’aider la collectivité à les entretenir et à rénover ce patrimoine des Alpes. Des circuits de randonnée existent également pour découvrir chapelles et hameaux, notamment celui reliant Le Bérouze – Mathonex – Vigny. Ils sont repérables par leur fléchage jaune et mis en place par le Syndicat Intercommunal de la Vallée du Haut-Giffre et le Conseil général.
Ouverture de la Chapelle du Bérouze
La Chapelle du Bérouze est dédiée aux apôtres Pierre et Paul. Elle fait partie des neuf chapelles des hameaux de Samoëns.
Elle a pour origine le transport des ruines de la chapelle fondée au col de Couz, en 1468. Chapelle qui fut détruite en 1476 lors de l’invasion du Faucigny par les troupes suisses. L’actuelle a été bâtie sur la place du Bérouze en 1481. Elle a été une nouvelle fois restaurée en 1660 comme le rappelle l’inscription latine de sa façade : « Noble Bernard Ducis m’a heureusement relevée à ses frais l’an du Seigneur 1660 ». Ayant perdu sa cloche sous la Révolution, elle en a retrouvé une en 1824. Elle a fait l’objet d’une nouvelle restauration en juin 2010.
À l’intérieur de l’édifice religieux, le tableau du retable figure les trois apôtres préférés de Jésus : Pierre Jacques et Jean. Dans un paysage de montagne avec une ville italienne, ils sont ainsi représentés: Pierre avec les clés et le pallium, Jean en jeune homme levant la main au ciel Enfin, Jacques plus âgé et déjà un peu chauve est peint joignant les mains dans un geste de prière. Le tableau a été offert par l’abbé J.F. Gindre et est une œuvre du peintre Edouard Cabanne signée et datée en 1879. Ce peintre du XIXe siècle est notamment à l’origine des quatre grands panneaux de l’église de Salies. De nombreuses toiles qu’il a peintes sont également conservées au Musée des beaux-arts de Bordeaux et au Musée Saint-Denis à Reims.
La chapelle du Bérouze et les huit autres chapelles des hameaux de Samoëns peuvent être visitées à l’occasion de randonnées dans les Alpes. Il existe en effet des visites organisées par l’association « Les amis des chapelles » et des circuits partiels. Bien balisés, ces derniers sont mis en place par le Syndicat Intercommunal de la Vallée du Haut-Giffre et le Conseil général.
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